urn
(c.)lose
ESAD St-Étienne
(d.)— 22 · 05 06 · 07 · 25
La Platine - 3, rue Javelin Pagnon - 42000 Saint-Étienne
`‡ ‡´
Unité de recherche numérique.
Ouvrir galerie article

Infos

Exposition AD•Rec du 22 mai au 6 juillet 2025
La Platine
3, rue Javelin Pagnon
42000 Saint-Étienne

La conférence Art Design Recherche (AD•Rec) 2025 s’invite à la Biennale par le biais d’un colloque et d’une exposition. L’exposition convie les enseignants-chercheurs des écoles d’art et de design, françaises et internationales, à partager des propositions plastiques résultant d’enquêtes. Elle interroge les façons de faire de la création actuelle en matière de transitions.

A cette occasion UR numérique présente son travail dans l'exposition et à l'occasion d'une conférence.

Espace UR numérique dans l'exposition AD•Rec et conférence

URnumerique_AD-REC2025_03%20%28Personnalis%C3%A9%29 Vision, Génération, Fabrication, François Brument et Sonia Laugier, 2025 URnumerique_AD-REC2025_01%20%28Personnalis%C3%A9%29 C'est toi & moi, 2 base (Recto), Damien Baïs et David-Olivier Lartigaud, 2024 URnumerique_AD-REC2025_02%20%28Personnalis%C3%A9%29 C'est toi & moi, 2 base (Verso), Damien Baïs et David-Olivier Lartigaud, 2024 & Speachless Requiem, Kévin Ardito, 2024 URnumerique_AD-REC2025_04%20%28Personnalis%C3%A9%29 Vision, Génération, Fabrication, François Brument et Sonia Laugier, 2025 & Speachless Requiem, Kévin Ardito, 2024

Conférence UR numérique

Anaïs Borie, François Brument, David-Olivier Lartigaud et Jérémie Nuel, GRAD Esadse, UR Design & Création, UR numérique en art et design, Random(Lab)

Dans ces vingt dernières années, la création numérique s’est déployée dans les écoles d’art et de design comme un matériau propre, et a développé un langage esthétique, tout en s’inscrivant dans les mondes de l’open source et du logiciel libre, dans l’esprit d’une autonomie technique servant la créativité et l’inventivité des étudiant•es. Parallèlement, Le paysage mondial, économique et politique, semble s’être figé sous l’effet d’une toute puissance des industries - dont les fameux GAFAM et BATX - amenuisant les idéaux d’un numérique servant les contre-cultures. S’ajoute à cela toute la pertinence de la critique écologique et décoloniale qui dénonce l’extractivisme informatique sous toutes ces formes. Cette table-ronde, en partageant diverses approches discutées au sein du Random(Lab) de l’Unité de Recherche Numérique de l’Esad Saint-Étienne/Ensba Lyon, s’interrogera sur les espaces de création possibles dans un tel contexte. Sera évoquée notamment, à travers deux projets récents concentrés sur des productions mettant à contribution l’intelligence artificielle, la question de trouver sa propre "écriture numérique" avec ou contre ces nouveaux dispositifs. La voie du permacomputing en école d’art comme pratique et objet de recherche sera également abordée ainsi que la nécessité d’opérer un tri technologique pour aller vers un usage raisonné. "L’attitude pirate" comme moyen de préservation culturelle fera aussi l’objet d’un échange en lien avec un cycle de rencontres et d’ateliers organisés depuis deux ans au sein de l’UR numérique. Enfin, la posture de "l’artisan numérique" sera réévaluée à l’aune de productions issues de narrations spéculatives."

Lieu : Auditorium de la Platine

Lien vers le programme complet des conférences AD•Rec

propos général AD•Rec 2025

L’exposition Faire, encore matérialise les recherches actuelles des écoles d’art et de design, dans et avec des laboratoires de recherche. Un colloque, les 27 et 28 mai 2025, complète la démonstration. Les deux volets – recherche exposée et recherche discutée – constituent l’édition 2025 de la conférence annuelle Art Design Recherche (AD•REC) soutenue par le ministère de la Culture. L’événement témoigne de la vitalité et de la variété de la recherche créative, de son importance dans la vie des écoles et au-delà de leurs murs.

La recherche apporte aux étudiant·e·s des expériences d’enquêtes, de problématisation et de restitution critique. Elle dit l’attention portée aux milieux, aux descriptions denses de paysages, à l’exploration des traces laissées par les industries. Les processus de participation, de coopération et de réflexion sur les manières de faire ensemble, de faire communs, font aussi partie des préoccupations. On rencontre tout autant des travaux spéculatifs ou critiques, imprégnés de profondes questions sociales, que des recherches qui se confrontent aux matériaux et à leur usage face aux enjeux écologiques. Le goût pour la fabrication dont la légitimité est pourtant contestée se trouve confirmé, ce qui précisément impose de repenser la conception et la production, contrôlées en profondeur par les auteur·ice·s. Une part des œuvres exposées émane par ailleurs de coopérations scientifiques interdisciplinaires, révélant la présence active des créateur·ice·s dans tous les domaines de la réinvention des modes de vie, l’ingénierie, les apprentissages collectifs.

Faire, encore, cela suppose d’arbitrer entre l’urgence vitale d’alléger, de protéger, et l’appétit d’objets signifiants et beaux. La recherche des écoles a des retombées immédiates sur la pédagogie, et cherche des réponses à l’anxiété d’étudiant·e·s qui vivent dans des milieux désormais traversés par les réalités géopolitiques et les injustices climatiques. Grâce aux recherches conduites par leurs professeur·e·s, artistes, designers, chercheur·e·s, ils, elles et iels préparent des manières encore inconnues de faire, de vivre et d’être, au travers de tous les médiums, et qui dépendent d’expériences de faire autrement, faire ailleurs, faire avec – avec ce qu’on a, avec qui on veut, avec les autres.

Commissaires Sophie Pène, Rodolphe Dogniaux et Cléa Di Fabio

Lien vers la page AD•Rec sur le site de l'ESADSE
Lien vers le livret général de l'exposition


—» «—
`‡—‡´
|
*